09 - Le puits canadien

Ou comment rafraîchir naturellement la maison l'été  ou la réchauffer l'hiver.

Le principe est très ancien. Il s'agit tout simplement d'un échangeur air/sol. Il date d'au moins de la civilisation romaine d'où son nom de "puits provençal" et correspond plus à la fonction rafraîssement en été. Il a été aussi utilisé par les indiens au Canada pour préchauffer leur tepee en hiver d'où le nom de "puits canadien".
Pour le fonctionnement de notre future maison bio-climatique, les 2 fonctions sont très importantes. En hiver, il me permettra de préchauffer l'air de la VMC sans avoir besoin de résistance antigel a un moment où la production électrique sera très faible. En été, il permettra de rafraîchir naturellement la maison sans avoir besoin de climatisation.

  

Début de la tranchée. Je mesure les 2 m de profondeur.

Le sol est humide et suffisament stable pour m'y aventurer. Je ramasse les mottes isolées  pour être prise par le godet.

Vu du haut. Avec cette pente, ce n'est pas difficile de respecter les 2-3% minimum !

Entrée dans le sous-sol. Le mur n'est pas finis. 

Pourquoi 2 tuyaux ? Tout simplement pour ralentir le flux d'air. 
Quels tuyaux ? C'est du PEHD DN200 annelé et lisse à l'intérieur spécial puits canadien. De plus, comme les couronnes de tuyau font 25 m, il n'y a aucun raccord en terre. Vu qu'ils sont espacés d'environ un mètre, l'échange thermique n'est pas perturbé. 

Les futures bouches d'entrée d'air. La gaine rouge est une gaine en attente qui va en haut du terrain (50 m)

 Pendant la canicule, elle servira à rafraîchir les batteries dans le container.

Michel (entreprise Loubatière) rebouche.

Et on remballe le matériel ! et la suite, ce sera pour plus tard.